Sans omettre de remercier les chefs d’État, dont le Président Barack Obama, les premiers ministres du Canada Steven Harper et Petr Necas de la République Tchèque, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a catégoriquement rejeté, lors de la réunion du cabinet du 2 décembre, la résolution de l’ONU accordant un statut de non membre observateur à la Palestine. « La démarche unilatérale de l'Autorité palestinienne à l'ONU constitue une grave violation des accords qui ont été signés avec l’État d'Israël », a dit le premier ministre. En conséquence, a-t-il ajouté, « le gouvernement d'Israël rejette la décision de l'Assemblée générale des Nations unies». Ce qui exprime une radicalisation de la position d’Israël qui ne croit plus en le processus de paix et qui ne reviendra pas sur ses plans et qui regrette d’avoir quitté Gaza de manière «uniltérale ». « Israël n'acceptera pas que la Judée et la Samarie deviennent une base pour le terrorisme iranien, comme cela s'est produit dans les régions que nous avons évacuées dans la bande de Gaza et au Liban ». Dans la foulée, B. Netanyahou a allongé la liste des organisations terroristes de nouveaux groupes ou organisations tels que La Liste du Changement et de la Réforme ou «Al-Hatzlacha V'al-Taj Air » ; la Coalition de la Charité (Atlaf Alchayir) ; le personnel de Coordination et de Soutien iranien (ou) palestinien ; le Comité Populaire du soutien du peuple palestinien ; le Comité Populaire iranien pour le soutien de l'Intifada palestinienne ; le Fonds humanitaire des Familles palestiniennes et libanaises ; l'Institution Al-Quds et l'institution Al-Qods internationale ; les Comités de Résistance Populaire et leur bras armé, la Brigade Saladin ; l’Organisation internationale de secours humanitaire, « Internationale Humanitere Hilfsorganisation ».